Mes chers frères et soeurs ,que Dieu vous bénisse
Nous vivons une époque tres difficile dans laquelle il n'est pas aisé de cheminer vers Dieu sans écueil
De nos jours la communauté musulmane est déchirée et divisée ,chacun prétendant détenir la vérité
Le diable bannit a depuis quelques siècles brouiller les cartes et c'est maintennant qu'il abbat son jeu !
D'ailleurs a quel saint se vouer ou a quel savant se référer de nos jours ?
Certains prétendent a l'infaillibilité ,d'autres a être envoyer comme messager ,d'autre comme étant des saints hommes ,d'autres qu'ils sont le groupe sauvé etc .........le point commun de tous étant de dire :
ne réfléchissez pas par vous même ,suivez nous !
Cela demande une grande patience et un discernement que seul Allah Swt est capable de nous donner pour nous guider
Alors parfois ,il est vrai que le diable bannit arrive a nous égarer quelques temps !
Pourtant ,si le coeur est tourner sincèrement vers celui qui est notre origine a tous et a toutes ,a ce dernier lui est donner une lumière et voit ses invocations exaucées
J'aimerais vous raconter l'histoire du prophète Ayoub aleyhi salam ou nous avons tant d'enseignements a méditer
Il était prophète et aimé de Dieu.
Il avait été doté de la prophétie, de la sagesse, de la richesse, de nombreux enfants, une femme pieuse et avait auprès de son peuple une grande considération
Il était très hospitalier à l'image d'Abraham(as). Ces biens étaient aussi abondants que variés : il possédait des terres du bétail etc.
Il prenait en charge les veuves et les orphelins et assistait les démunis et les indigents. Il ne mangeait que lorsqu'il apaisait la faim d'un pauvre et ne se permettait de vêtir un nouvel habit que lorsqu'il offrait des habits à ceux qui en étaient dépourvus.
Sa religion consistait à adorer Dieu, seul, à concilier les gens et oeuvrer pour le bien. Son humilité devant Dieu était tel que lorsqu'il voulait lui soumettre un voeu il ne le faisait que quand il était prosterné.
Il est mentionné dans le coran en ces termes:
38.44 Oui, Nous l'avons trouvé vraiment endurant. Quel bon serviteur ! Sans cesse il se repentait. Dieu augmentait chaque jour les biens de Job, il louait ce prophète dans l'assemblée des anges, et les anges du ciel et de la terre bénissait Job. Ibliss le maudit portait envie à l'état de Job comme il l'avait déjà fait à l'égard d'Adam et il dit a dieu :
« Le prophète Job ne te rend un culte si grand que parce que tu l'as comblé de biens. Et quel est celui de tes serviteurs qui ne se rendrait pas à des actions de grâce pour tant de bienfaits ? Mais accorde-moi du pouvoir sur ses richesses, afin que je les détruise, et tu verras qu'il deviendra infidèle. « Dieu voulu montrer à ibliss la vérité de sa parole qui lui avait jadis adressé:
17.65 certes pour mes serviteurs sincères tu n'auras pas de pouvoir sur eux Il lui dit donc :
» O maudit, va, et tout ce que tu voudras faire des richesses de Job, tous que tu pourras en faire , fais le !. »Ibliss alla sur la terre et poussa un cri : tous les démons se réunirent autour de lui et il leur dit :
« Prêtez-moi votre secours pour détruire des biens de Job afin qu'il devient infidèle envers Dieu. » Il alla dans l'endroit où étaient les brebis de Job et par un souffle qui sortit de sa bouche il répandit dans l'air une chaleur qui produisit du feu et consuma des brebis et quadrupèdes et les bergers de Job
Quelque temps plus tard, Ibliss alla vers Job sous la forme d'un esclave, comme s'il avait été berger et il dit :
Allah a envoyé le feu du ciel, et tes brebis, les quadrupèdes et les bergers ont tous étés consumés, aucun d'entre eux ne s'est sauver excepter moi!Job dit :
« Dieu m'a donné toutes ces choses, si il les reprend, il est tout à fait dans son droit. Pour toi, si il y avait eu en ta personne quelque bien tu aurais aussi été consumé avec eux . »Ibliss confondu, se retira et il dit :
O seigneur, Job est un serviteur qui te connaît et il est assuré que tu lui rendras tout ses biens ; donne-moi le pouvoir de faire mourir ses enfants. Dieu lui répondit :
O maudit ! Je t'accorde ta demande.Ibliss alla vers la maison dans laquelle les enfants de Job se trouvaient tous les dix avec leurs maîtres, et il fit trembler la terre pour que la maison tomba, et les enfants de Job et leurs maîtres périrent. Alors Ibliss alla trouver Job sous la forme du maître des enfants de celui-ci, la robe déchirée, le corps plein de terre, la tête cassée et pleine de sang, et il lui dit :
O Job, Dieu a fait trembler la terre à l'endroit où se trouvait la maison dans laquelle tes enfants étaient réunis ; l'édifice est tombé sur leur tête. Ils sont morts tous les dix, excepté moi, personne ne s'est sauvée. Il n'y a eu de tremblement nul part, si ce n'est l’ endroit où est cette maison. Si tu avais vu, O Job, dans quel état se trouvaient les enfants sous la terre, sous les pierres et les poutres de l'édifice. Avec quels gémissement ils périrent, comment leur tête était séparée du corps. Si tu avais entendu, au Job, les cris et les gémissements qu'il poussait dans leur détresse, appelant leur père et leur mère, demandant du secours, jusqu'à ce qu'enfin, par ses souffrances, leur âmes sortirent de leur corps. Ibliss parla de cette manière jusqu'à ce que les larmes coulèrent des yeux de Job, à cause de ses enfants. Ensuite Job éleva son coeur vers Dieu, il ne se laissa point Abattre par le chagrin, et pris patience et dit à ibliss.
Que de choses tu dis ! Tu es certainement ibliss et tu ne parles tant que pour jeter mon coeur dans le chagrin pour la perte de ses richesses et de ses enfants.À nouveau ibliss resta confondu et comprenant qu’il ne pourrait pas le détourner de Dieu il demanda à Dieu :
Donne-moi du pouvoir sur sa personne. Dieu répondit
: tu n'auras point de pouvoir sur son coeur, ni sur son intelligence, ni sur sa langue ; quant au reste de son corps, fais en ce que tu voudras.Ibliss descendit sur la terre et alla vers Job : il souffla dans le nez de celui-ci, et se répandit comme un feu dévorant tout son corps qui devint rouge et qui, le lendemain, fut couvert de gale.
Tous les endroits où Job se grattait devenait des ulcères et s'y formait des trous.
Des sérosités commencèrent à couler et tout le corps de Job, puis la tête jusqu'aux pieds, se couvrit de vers, de sorte qu'il n'y avait plus rien de saint en lui, excepter la tete, la langue, les yeux et le coeur.
Tous les gens qui étaient avec Job le quittèrent, et il ne resta personne avec lui que sa femme rahma. Celle-ci dépensa pour Job tout ce qu'elle possédait, jusqu'à ce qu'il ne lui resta plus rien. Après cela, elle allait de village en village demandant l'aumône, et on lui donnait quelque nourriture qu'elle apportait à Job.
Quant à lui, il demeurait sur un lit, par ce qu'il ne pouvait pas bouger de sa place, il ne lui restait plus que les os, toute la chair avait disparu de son corps et il prenait patience dans ce malheur.
Les ulcères de Job incommodèrent les gens du pays, qui ne pouvait pas habiter avec lui dans le même lieu. Il y avait hors du bourg un endroit où l'on jetait des ordures ; ces gens y portèrent Job et l’y couchèrent en disant
: qu’ il meurt ici. !Job vécu dans cette affliction durant sept ans. Chaque jour, ses tourments augmentaient mais sa patience augmentait encore davantage ; tellement que les anges du ciel étaient surpris et émerveillés par sa conduite. Ibliss aussi en fut étonné, et il ne savait quelles ruses employées contre Job, excepter d'éloigner de lui sa femme, afin qu'elle ne le soignait plus et qu'il resta seul. Iblis pensait que peut-être, dans ce malheur, Job s'énerverait et perdrait patience.