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 Bilal Ibn Rabah (ra), compagnon du prophète (sws) et premier muezzin

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MessageSujet: Bilal Ibn Rabah (ra), compagnon du prophète (sws) et premier muezzin   Bilal Ibn Rabah (ra), compagnon du prophète (sws) et premier muezzin Empty7/13/2008, 01:33

Bilal Ibn Rabah (ra), compagnon du prophète (sws) et premier muezzin 141838








Bilal Ibn Rabah (ra), compagnon du prophète (sws) et premier
muezzin


Ses origines :

Bilal Ibn Rabah, qu’Allah soit satisfait de lui, fut l’un des premiers compagnons du prophète Mohammed (paix et bénédictions d’Allah sur lui)

et le premier muezzin de l’islam.

Plus connu sous le nom de Bilal Al Habachi, il serait né en 43 avant l’hégire à Sarat (ville située à mi-chemin entre le Yémen et l’Abyssinie)

d’un père arabe (Rabah) et d’une mère abyssinienne (hamama).
Hamama était la nièce de Abraha (1), prince chrétien chef de l’armée abyssienne.
Elle a été réduite à l’esclavage lors de l’attaque de son cortège par une tribu arabe.



Sa conversion à l’islam :

Allah (swt) avait doté Bilal (ra) d’une nature vertueuse qu’il a conservée tout au long de sa vie et l’on croit que, grâce à cette nature,

lorsque le Messager d’Allah a commencé à prêcher le message de l’Unicité d’Allah, c’est tout naturellement qu’il a répondu à cet appel.
Il n’y a aucun doute quant au fait que Bilal (ra) n’a pas embrassé l’islam pour des motifs relatifs à ce bas-monde
ou pour s’assurer d’être délivré des tourments de l’esclavage.
Bien au contraire, en acceptant l’islam, il s’est attiré,
de la part des hommes, des tourments d’une intensité insoutenable. Pourtant, il n’avait qu’un seul et unique objectif : s’attirer les bonnes grâces d’Allah.
Allah (swt) avait illuminé son cœur avec la lumière de la foi ; c’est pourquoi il endura toutes sortes d’atrocités
avec une patience et une fermeté d’âme remarquables.
Accepter la Vérité sans réserve aucune était en harmonie avec sa nature.
Dès qu’il entendit l’invitation à ne croire qu’en un seul dieu, Allah (swt), et à respecter l’égalité de tous les êtres humains,
il s’empressa d’y répondre de façon positive, surtout que cette invitation venait de la personne la plus noble de la plus respectable famille, Banou Hachim.
Son cœur était aussi limpide que le cristal et il était rempli de sentiments nobles,
c’est-à-dire d’affection, de sincérité, d’obéissance et de dévotion.
Il lui vint à l’esprit que la personne qui souhaitait abolir les différentes classes sociales de façon à ce que les maîtres et les esclaves
se retrouvent tous sur un même pied d’égalité était un homme qui appartenait à la classe la plus noble de la Mecque.
Par conséquent, Bilal comprit que cet homme ne pouvait être que le véritable Messager et Prophète du Créateur.
Il dut se dire qu’il était impossible qu’une personne jouissant d’une si grande popularité dans toute la Mecque
et qui imposait un si profond respect au peuple mecquois risquât de perdre sa bonne réputation, à moins qu’il ne fût le Messager du Seigneur,
qui ne fait aucune distinction entre les nobles et le peuple,
entre les riches et les pauvres, entre les Arabes et les non-Arabes. (2)



Les épreuves :

Ceux qui acceptèrent l’islam, au début, étaient pour la plupart faibles et impuissants.
Personne ne les soutenait ou ne se montrait sympathique à leur cause.
Alors, sans reLache, les mécréants leur infligèrent les pires tortures.
Ligotant les jambes des musulmans, ils les laissèrent littéralement
se « dessécher » sur le sol rocailleux du désert.
Ils dépouillèrent de leurs biens les plus pauvres d’entre les musulmans et,
les jetant sur le sable brûlant ou même sur les charbons ardents, placèrent sur eux de très lourdes pierres.
Ils forcèrent d’autres à rester debout, immobiles, sous le soleil brûlant. Bilal (ra) fut torturé de la même façon.
Les infidèles cherchaient ainsi à lui faire renier sa foi nouvelle
et à lui faire prononcer une profession de foi envers leurs idoles.
Mais Bilal (ra) ne broncha pas et démontra un sang-froid et une patience remarquables.
Les mécréants employèrent toutes les cruautés imaginables pour obtenir de lui qu’il renie sa nouvelle foi, mais ils n’y parvinrent pas.
Ils ne lui épargnèrent aucune menace et aucune torture ; mais Bilal (ra),
en dépit de tout cela, s’accrocha fermement à sa foi.
En réponse à leurs menaces et à leurs tortures, il répondait inlassablement : « Nul ne mérite d’être adoré en dehors d’Allah ».
Le maître de Bilal, Oumaiya bin Khalaf, fut son persécuteur le plus acharné.
Mais encore une fois, en dépit des tortures qui lui étaient infligées,
Bilal répétait : « Ahad ! Ahad ! » (Allah est unique ! Allah est unique !).
Lorsque ses tortionnaires lui demandaient de répéter la profession de foi aux idoles,
Bilal répondait : « Non. Ma langue n’est pas censée répéter ce que vous dites. »

Selon les documents historiques, le maître de Bilal ligotait souvent ce dernier puis le jetait par terre

et le recouvrait d’une peau de vache qu’il surmontait d’une pierre et lui disait : « Tes divinités sont Lat et Ouzza,
alors témoigne de ta foi envers eux. » Mais Bilal répondait toujours : « Ahad ! Ahad ! ».
Un jour, les mécréants attachèrent une corde autour de son cou et laissèrent des voyous le traîner sur le sol,
à l’extérieur, et faire ainsi des va-et-vient entre les deux collines de la Mecque.
Or, même sous cette cruelle torture, la langue de Bilal ne faisait que répéter « Ahad ! Ahad ! ».
C’est alors que les infidèles, exaspérés, le battirent sévèrement et l’étendirent sur le sable brûlant.
Ils placèrent une très lourde pierre sur son corps, mais Bilal persista à ne répéter qu’un seul mot : « Ahad ! Ahad ! ». (2)



Son affranchissement :

Un jour, Abou Bakr Siddiq (ra), profondément touché par la situation lamentable dans laquelle se trouvait Bilal (ra)

vint à son secours. « Combien de temps continueras-tu à opprimer ce malheureux ? » lança-t-il au maître de Bilal.
Et il acheta ce dernier pour 10 ouqias (environ 23 grammes d’or). Abou Bakr (ra) libéra immédiatement Bilal (ra) du joug de l’esclavage et en fit un homme libre.
En endurant avec patience toutes sortes d’atrocités et d’humiliations par amour pour Allah et Son Prophète,
Bilal (ra) est devenu un exemple à suivre et un flambeau servant de guide, jusqu’à la fin des temps,
à tous ceux qui recherchent la Vérité et la Vertu.
Il comprenait ce qu’il gagnait à renoncer à l’idoLatrie et à n’adorer qu’un seul dieu, Allah (swt),
et l’empreinte que laissait sur son cœur la vie vertueuse et la bonne moralité inégalée du Prophète (sws) était si profonde
qu’aucun degré de brutale oppression ou de violence ne pouvait l’effacer.

Certains historiens affirment que lorsque Abou Bakr (sws) voulut lui payer le prix de Bilal (sws),

le maître de ce dernier augmenta le prix de 7 ouqias à 9 ouqias.
Alors Abou Bakr lui dit : « Même si tu augmentes le prix à 1000 ouqias, je l’achèterai de toute façon. » (2)



Bilal (ra) premier muezzin :

Bilal (radhia Allahou anhou) est d’abord connu pour avoir été le muezzin de la mosquée du Prophète,
poste qu’il a occupé jusqu’à ce que le Prophète (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) quitte ce monde.
Il se distinguait de tous les autres muezzins par sa voix riche et mélodieuse,
par sa parfaite prononciation et par le fait qu’il ait embrassé l’islam dès ses débuts,
toutes qualités qui faisaient en sorte que les gens le préféraient aux autres.
Chaque fois qu’il avait fait l’appel à la prière et qu’il voulait informer le Prophète (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui)
que le temps était venu pour lui de mener la prière,
il se tenait debout près de la porte de chambre du Prophète et criait :
« Hâte-toi vers la prière, hâte-toi vers le succès ! Ô Messager d’Allah, prière ! »
Et, entendant ces paroles, le Prophète (sws) se hâtait de venir mener la prière.
Bilal (ra) faisait le iqamah avant le début de chaque prière.



L’appel à la prière – l’adhan :

A Médine, après avoir bâti la première mosquée, on s'interrogea sur le moyen le plus adéquat d’appeler les gens à la prière.

Un compagnon nommé Abdullâh Ibn Zayd prit la parole :



« Ô Messager d’Allah, ô Messager d’Allah ! J’ai vu en rêve qu’une personne me conseillait de faire l’appel à la prière comme ceci ;



Allahou Akbar ! Allahou Akbar ! (Allah est le plus Grand ! Allah est le plus Grand)


Ach-hadou an lâ ilaha illa lâh ! (Je témoigne qu’il n’y a de divinité sinon Allah)


Ach-hadou anna Mouhammadan rasouloul-lâh (Je témoigne que Mohammed est le Messager d’Allah)


Hayya ‘alas-salâ (Venez à la prière)


Hayya ‘alal-falâh (Venez à la félicité)


Allahou Akbar ! Allahou Akbar ! (Allah est le plus Grand ! Allah est le plus Grand)


lâ ilaha illa lâh ! (il n’y a de divinité sinon Allah) »




Omar Ibn Al-Khattâb (ra) déclara aussitôt avoir fait le même rêve !
Le Prophète (sws) demanda donc à Bilal (ra) de faire cet appel car il avait une belle voix, douce et sublime.
C'est ainsi qu'il fut le premier muezzin de l’islam.



La mort de Bilal (ra) :

C’est en l’an 20 de l’Hégire que Bilal (ra) quitta ce monde, à Damas.

On rapporte qu’il est mort d’une épidémie semblable à la peste et que sur son lit de mort,
il était très heureux à la perspective de retrouver le Prophète (sws) et ses compagnons qui avaient déjà quitté ce monde.
Lorsque sa femme se mit à pleurer amèrement, à son chevet, il la consola en lui disant :
« Ne pleure pas. Pourquoi pleures-tu ? J’ai hâte de retrouver le Prophète, paix et bénédictions d’Allah soient sur lui,
ainsi que les autres compagnons, après une si longue séparation.
Si Allah le veut, je les reverrai tous demain. »
Et en effet, il expira le lendemain. (2)




Wa Allah (swt) A'lam.








(1) L’année de naissance du prophète (sws) ou l’année de l’éléphant, Abraha Al Achram marcha sur la Mecque avec une armée de 60 000 hommes et treize éléphants dans le but de détruire la Kaaba.

(2) Source : islammedia




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